D’un monde à l’autre, voyage en absurdie …
Avant-propos
Avant que cette aventure ne me soit arrivée, j’étais comme beaucoup d’entre nous, septique et considérais la science-fiction et l’anticipation, etc., comme, certes distrayantes, mais se réduisant néanmoins à ; toute fertile qu’elle puisse l’être ; l’imagination de l’auteur.
Depuis cet après-midi d’été, quoique toujours dubitatif, je me demande sérieusement si tout ceci m’est réellement arrivé ou n’est que le simple fruit de mon imagination. Le résultat d’un rêve éveillé, ou d’un voyage à l’intérieur de mon inconscient.
Aurait-il été suscité par les événements ou les bouleversements actuels de notre société en pleine mutation ?
Etais-je dans un état de conscience modifiée dû à une fatigue passagère ?
Pourtant ces événements semblaient si réels, si concrets, mais impossible d’apporter la moindre preuve scientifique. Mais est-ce si important ?
Cela changerait-il quoique ce soit à ce qui m’est arrivé ?
La réalité tout comme la vérité est-elle singulière ou plurielle ?
Le regard que l’on porte sur un événement n’est-il pas le phantasme fomenté par notre inconscient ?
Chacun ne porte-t-il pas un regard unique sur un événement et ne le voit-il pas au travers du prisme de son vécu ?
L’objectif de mes propos n’est pas de vous convaincre, mais de vous conter mon expérience, à vous d’y croire ou non. Je n’ai aucun fait observable à opposer aux éventuels sceptiques.
La seule chose que je puis sans crainte affirmer, c’est que depuis, je me pose énormément de questions sur le sens de la vie ; je n’ai rien pu ramener d’autre de cette expérience, que cette histoire. Peut-être que certains de nos rêves ne se rapportent pas uniquement à notre imaginaire. Ne pourraient-ils pas aussi être le résultat de faits vécus dans un autre univers, ou dans un monde parallèle ?
Ne serait-il pas merveilleux d’avoir la possibilité de rêver sa vie et de vivre ses utopies ?
Ou mieux encore, la beauté de notre vie ne résiderait-elle pas justement dans le fait de pouvoir la rêver et la vivre pleinement par la suite. Et si le monde, tel un anneau de Moebius, n’avait ni début ni fin mais était simplement une continuité. Que nos univers étaient réellement percés de trous, sorte de portes spatiotemporelles qui ne seraient que de simples ouvertures dans le ruban permettant de passer d’un monde à l’autre, nous permettant d’anticiper les événements à venir ou au contraire apprendre des événements passés. Et si deux mondes ou plus se côtoyaient en permanence, proches et en même temps lointains ?
Que ce ruban ne serait en fait qu’un ensemble de ces cartes de recherche des expressions logiques constituées du code binaire réfléchi (de Gray) où la fin de la carte correspond au début de cette même carte etc., permettant de voir plus ou moins loin dans le passé ou le futur. Je suis convaincu que si c’est le cas, beaucoup d’entre nous ont déjà vécu de tels événements, mais que beaucoup aussi n’osent en parler tant il est vrai que cela puisse paraître tellement irréel, inimaginable ou si peu cartésien (quoique).
Doit-on pour autant fermer les yeux ou balayer d’un revers de la main tous ces phénomènes inexpliqués ou inexplicables.
Après maintes réflexions, j’ai fait le choix de partager avec vous mon voyage. Je ne me prononcerai donc pas sur la véracité de cet événement. La liberté est laissée aux lecteurs de ces lignes d’y croire ou de considérer ce livre comme le fruit d’une divagation.
Voyage en « Absurdie » et dans les tréfonds de mon inconscient ou réel voyage dans le temps. Ayant vécu cette expérience et emprunté une porte spatiotemporelle s’ouvrant sur un univers proche du nôtre. Un monde qui pourrait même n’être, en finalité, qu’une anticipation de nos futures structures organisationnelles démontrant qu’il peut toujours y avoir un autrement à toute organisation. Sans pour autant apporter de preuves concrètes je suis malgré tout tenté de penser qu’il était vrai.
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu ».
(Jn 20, 29 b)