Les entreprises et les organisations de tout type ont besoin d’outils pratiques pour gérer leurs responsabilités environnementales
La série des normes ISO 14.000 a été créée à cette fin.
On distingue deux grandes catégories de motivations
Motivations externes
Les motivations ou les pressions externes sont, le plus souvent, à l’origine de la démarche.
Les avantages liés aux économies possibles en interne ne sont réellement mesurés qu’à posteriori.
Ces motivations externes sont de différentes natures :
Développons ici quelques peu les motivations externes
Point de vue des banques :
Les banques se préoccupent de la protection de l’environnement.
Elles s’intéressent notamment de près au management environnemental. Ce mouvement a débuté avec les années 90.
En 1992, le programme des nations unies pour l’environnement (PNUE) publiait une déclaration des banques sur l’environnement et le développement durable.
Depuis lors, les publications, mais aussi les actions concrètes émanant des milieux bancaires se multiplient. Dans ce contexte, les banques se préoccupent, certes, en particulier de soigner leur image en fixant des règles d’améliorations et en publiant l’évolution de leurs propres performances environnementales.
Mais elles vont plus loin que cette opération que l’on pourrait qualifier de cosmétique eu égard à des activités aux aspects intrinsèques très peu significatifs.
Les banques s’intéressent aux performances et aux risques environnementaux des entreprises.
Deux types de produits bancaires étaient notamment visés :
Deux exemples pour illustrer l’intérêt que peuvent porter les banques et assurances aux questions environnementales.
Eco-risque et crédits
Un crédit de 1.000.000 € est accordé à une entreprise fabriquant des produits chimiques depuis plus de 40 ans. En garantie, la banque dispose d’une hypothèque 2ème rang sur le terrain estimé à 6.000.000 $, trois an plus tard, dans le cadre de la procédure de faillite, il s’avère que le terrain est contaminé. Après déduction des frais d’assainissement, la valeur de ce terrain est de 1,5 000.000 €.
Il est évident que la banque n’aurait pas octroyé de crédit dans les mêmes conditions (garantie, montant) si elle eut connaissance de ces faits.
Accident environnemental
Plusieurs publications témoignent d’une chute de la valeur des actions de grands groupes suite à un accident environnemental. Les ordres de grandeurs évoqués se situent entre 20 et 30%. Là aussi, les risques financiers sont donc importants.
Ce type de risque intéresse également de plus en plus les investisseurs institutionnels, dont les assurances.
Comment, dès lors, les banques procèdent-elles pour maîtriser ce genre de situations ?
Quelle place tient le management environnemental dans ce processus ?
Eco-risques et crédits
Tirant les leçons d’exemples tels que celui cité plus haut, les banques (du moins les grandes) analysent systématiquement les demandent de crédits (nouveau, prolongations ou augmentations) sous l’angle éco-risque.
Du point de vue des banques, ces risques ont plusieurs composantes :
(le SFDR) est entré en vigueur le 10 mars 2021. (Sustainable Finance Disclosure Regulation) (Règlement sur l’information financière durable)
Le SFDR impose aux acteurs des marchés financiers une série d’obligations d’identification de risques de « durabilité » et de publication d’information en matière de « durabilité ».
les produits financiers qui, sans avoir un objectif de durabilité précis, promeuvent des caractéristiques environnementales ou sociales (ESG), doivent être clairs à propos de la manière de respecter ces caractéristiques.
Motivations internes
Au niveau de l’entreprise, les répercutions d’un risque environnemental qui se concrétiserait sont graves.
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